Internet est une chose spontanée et largement anarchique. En posant la même question à différents endroits, vous pouvez obtenir 15 réponses différentes, 50 insultes différentes et 4 bannissements à vie. Et certaines réponses sont totalement impossibles à trouver - vous devez poser la bonne question, et tout le monde n'est pas capable de la formuler. Dans la section « RN FAQ » nouvellement créée, je répondrai aux questions que l'utilisateur moyen rencontre souvent, mais n'y pense pas. J'expliquerai également d'anciens sujets, en les mettant à jour autant que possible en lien avec l'avancée de la technologie. Et le premier sujet que nous comprendrons est celui des souris gamer !

Quelle est la différence entre une souris gamer et une souris classique ?

Répondre à cette question facilitera le rendez-vous. Le cybersport a récemment été reconnu comme sport officiel presque partout dans le monde, mais avant cela, il existait depuis de nombreuses années et a réussi à établir une base solide et inébranlable, y compris en termes d'exigences. Les cyber-sportifs doivent avoir une réaction ultra-rapide, la capacité de réagir à la situation en une seconde, et les joueurs de l'équipe doivent également avoir des qualités accrues pour soutenir leurs semblables.

Étant un outil professionnel, une bonne souris gamer doit :

• fiable au niveau des switchs, du câble, des capots supérieur et inférieur, de la molette, du rétroéclairage, et même d'un connecteur pour se connecter à une station de jeu !
• assemblé qualitativement, sans jeu, avec les meilleurs composants, à partir des matériaux les plus pratiques
• aussi simple que possible dans le réglage, pompé dans le logiciel comme dans le matériel
• et, enfin, parfaitement adapté à la main du joueur, qu'il soit gaucher ou droitier, ainsi qu'au maximum adapté à un certain genre

En conséquence, les souris de jeu sont divisées en mille sous-classes différentes - filaires/sans fil, pour MMO/tirs/MOBA, pour gauchers/droitiers/ambidextres, modulaires/monolithiques, avec éclairage/avec écrans/indicateurs LED. Tout comme un artiste expérimenté sait que du graphite de toute douceur dans un crayon est nécessaire pour différents types de lignes, un joueur expérimenté sélectionne un appareil dans un seul but. Mais lorsque le choix est fait correctement, ayez pitié des témoins de Krishna, et plus encore des ennemis !

Cependant, si vous faites l'inverse, alors une souris ordinaire (de bureau) sera beaucoup plus légère, de moins bonne qualité, elle aura au maximum quatre boutons, dont une molette, le revêtement ne sera pas toujours confortable, le câble sera être frotté, la sensibilité (dont nous parlerons séparément) sera constante et faible Le seul avantage majeur d’une souris de bureau est son prix. Pour le prix d'un bon rongeur e-sportif, vous pouvez fournir des souris pour tout le bureau, et même le patron aura de quoi s'acheter un mug avec l'inscription « Généreux ».

Tous ces points sont dans une certaine mesure évidents. Je m'intéresse à des choses que beaucoup de gens tiennent pour acquises, car il est impossible de comprendre de telles choses. Par exemple:

Pourquoi un processeur dans les souris gamer ?

C'est une question pour 1,7 gigahertz ! D'une part, les microprocesseurs actuels sont si bon marché qu'ils sont installés partout, quels que soient les besoins. Le prix augmentera légèrement, mais le marketing s'envolera, frappant Zeus sur les talons par le bas - même si notre produit appelé *ici pourrait être votre annonce* il y a un processeur à l'intérieur ! C'est presque comme un ordinateur ! Et pour seulement 9,99$ !

Quelle a été ma surprise lorsque j'ai commencé à comprendre le sujet. Il n'y a quasiment aucune information sur cette question dans la CEI, mais la rubrique oblige, et j'ai décidé de poursuivre la recherche. Il s'est avéré que le premier processeur ARM a été installé dans la souris emblématique SteelSeries Sensei en 2011, et depuis lors, un produit premium rare d'une catégorie similaire a été lancé sans telle ou telle puce électronique.

Ainsi, dans SteelSeries Sensei, en plus de technologies sauvages telles qu'un écran LED, un processeur ARM 32 bits a été intégré, dont la vitesse était similaire à celle d'une puce Intel avec une fréquence de 75 MHz. Aujourd’hui, ce chiffre semble infime, mais il y a cinq ans, ce simple fait semblait être une avancée majeure. Cependant, la question demeure : POURQUOI ?

J'ai trouvé la réponse. Dans les communiqués de presse sur la souris, il a été indiqué que le processeur permettait d'implémenter trois technologies ExactTech dans Sensei : ExactSens, ExactAccel et ExactAim. Le premier était responsable du réglage CPI le plus précis dans la plage de 1 à 5700. Le second était destiné à augmenter la vitesse du pointeur, au cas où vous auriez besoin de réagir instantanément et de vous retourner, en rencontrant le salaud derrière vous avec une avance. saluer. Le troisième concerne, au contraire, une diminution instantanée de la vitesse du pointeur, par exemple pour le tir d'un tireur d'élite.

Maintenant, tout cela semble quelque peu naïf, car toutes les souris de jeu l'ont, et là où elle n'est pas là, elle est configurée. Et la mode pour cela a commencé précisément avec Sensei ! Eh bien, il est maintenant clair pourquoi les processeurs sont présents dans les souris, mais sont-ils vraiment nécessaires ? N'est-il pas possible de mettre en œuvre toutes ces fonctions logicielles via un programme compagnon comme Logitech Gaming Software ? Je n'ai pas trouvé de réponse, mais j'ai une supposition totalement peu professionnelle, mais tout à fait viable.

Cela est possible, mais le temps de réponse augmentera. Il faut un certain temps pour que les informations, par exemple sur ExactAim, soient activées et atteignent l'ordinateur. Les technologies de l'époque étant très imparfaites, ce temps de réponse pouvait être catastrophiquement long, et il a été décidé de traiter ces informations directement dans la souris, réduisant ainsi la réponse à un minimum tolérable, tout en préservant toutes les fonctionnalités utiles. Je ne garantis pas que j'ai raison, et si vous connaissez la réponse, écrivez-la dans les commentaires, et d'autres la liront et diffuseront la vérité mère sur Internet.

Nous avons compris le processeur. Maintenant, je reviens à la sensibilité, et voici une telle question :

Pourquoi une souris de jeu a-t-elle un CPI élevé ?

Je vais commencer un peu de loin. En me promenant dans de nombreuses quincailleries, j'ai remarqué que même les vendeurs ne savent pas pourquoi quelque part sur les boîtes contenant des rongeurs est écrit CPI, et quelque part DPI. Quelle est la différence entre ces deux notions ? Je ne parlerai pas du principe de fonctionnement du capteur optique, de la manière dont l'indicateur CPI est créé et de son rapport avec le nombre d'éléments sensibles à la lumière - cela n'est pas nécessaire dans le contexte.

DPI est un terme plutôt polygraphique, et il signifie Dot Per Inch, c'est-à-dire le nombre de points par pouce. Lorsqu’il fut nécessaire de définir la « sensibilité » des premières souris, même des souris boules, ce terme s’est avéré le mieux adapté. En fait, il montre combien de points conditionnels (par exemple, pixels) le curseur volera sur l'écran si la souris glisse de 1 pouce dans une certaine direction.

CPI est un terme désignant les souris optiques et se traduit par Count Per Inch, c'est-à-dire un « compte » encore plus abstrait (dans un contexte non imprimé). Et à cause de cela, les mêmes pixels pourraient bien l'être. Il existe un autre terme non moins remarquable - PPI, c'est-à-dire - oui, Pixel Per Inch. Certes, il est utilisé uniquement pour décrire la taille des pixels dans les écrans (densité de pixels) et n'a rien à voir avec les souris.

Il convient toutefois de faire la distinction entre le terme « sensibilité » et « IPC ». La sensibilité désigne généralement un élément spécial dans les paramètres de contrôle du curseur, qui, en fait, est un modificateur de l'indicateur CPI. Si nous parlons de souris de jeu, vous pouvez l'oublier, mais avec les souris de bureau, où le nombre par pouce est fixe, vous pouvez ajuster la vitesse du pointeur de cette façon. Par conséquent, si vous arrondissez très, très grossièrement et ne tenez compte que des rongeurs e-sportifs, alors la sensibilité peut être appelée CPI. Que ce soit techniquement une erreur, mais vous serez compris dans tous les cas.

Maintenant, en fait, la réponse à la question : pourquoi un CPI élevé est-il « intégré » à une souris de jeu ? A vrai dire, on a besoin de lui autant que possible. Du moins, parmi une certaine couche d’acteurs. Par exemple, dans les jeux de tir, les professionnels jouent souvent avec des indicateurs CPI extrêmement bas, déplaçant la souris sur le tapis d'un demi-mètre en un seul mouvement - et tout cela dans un souci d'une précision de tir obscènement élevée.

C'est l'inconvénient d'un CPI élevé : une diminution significative de la précision. On omettra même des détails comme le bruit du capteur optique. Plus le curseur déplace de pixels par pouce, moins il faut de pouces pour effectuer un mouvement précis et petit. Dans le cas des jeux de tir, deux ou trois pixels peuvent décider du sort d'un tir à la tête, et avec des indicateurs CPI élevés, une main humaine ne peut tout simplement pas déplacer la souris de jeu sur le côté si chirurgicalement faiblement que le déplacement soit reconnu, et un pixel manquer n'arrive pas. Ceci est fortement influencé par la qualité du tapis, la qualité du revêtement coulissant de la souris, la quantité de café que le joueur a bu, etc., mais je pense que le point est clair.

Ma conclusion repose cependant sur les préférences personnelles de chacun. Vous vous habituerez à jouer à 8000 1200 CPI - vous jouerez bien avec une telle sensibilité. J'ai l'habitude de déchirer l'ennemi en lambeaux à XNUMX XNUMX CPI - vous jouerez à merveille avec une telle sensibilité. De plus, avec une commutation rapide du CPI et des fonctionnalités telles qu'ExactAccel/ExactAim, une « sensibilité » élevée sera disponible, même si le besoin s'en fait sentir une fois par jour.

Et la dernière question, courte mais importante :

Que sont les microswitchs des souris gamer ?

Voyons d'abord ce qu'est un micro-interrupteur. Il s'agit d'une traduction approximative de l'anglais, en russe ce terme correspond à l'expression « microswitch ». Autrement dit, un bouton. Oui, ce terme à consonance inquiétante n’est qu’un bouton de souris, l’appareil même qui clique lorsque vous cliquez dessus. La deuxième chose est que vous n'aurez aucun problème non plus avec elle.

En me souvenant de l'époque des clubs informatiques, j'ai souvent vu des situations où des souris à moitié bureau à la A4tech étaient amenées à un état de léger handicap après de nombreuses heures dans DotA, puis une carte sur mesure pour WarCraft 3 TFT. Les boutons de ces souris ne fonctionnaient pas, ils n'appuyaient tout simplement pas, et parfois la raison en était que le micro-interrupteur venait d'épuiser ses ressources et de se casser. Parce que dans Dotke, il peut y avoir jusqu'à quelques milliers de clics en un seul tour, et les maîtres coréens de StarCraft peuvent effectuer jusqu'à 200 actions par minute, y compris un rongeur !

Naturellement, la souris de bureau est conçue pour des charges beaucoup plus réduites. C'est pourquoi les commutateurs sont budgétaires. Et dans les souris de jeu – de bonnes souris de jeu ! – il existe des micro-interrupteurs fiables et bien connus provenant d'entreprises renommées. L'exemple le plus frappant est celui d'une entreprise Omron et son modèle D2F. Cette société fabrique de nombreux éléments similaires et ne se limite pas exclusivement à la direction gaming. Néanmoins, tous les fabricants de souris gamer ne peuvent pas se vanter de la présence de ces commutateurs dans leur produit.

Les concurrents de longue date d'Omron étaient TTC, dont les commutateurs étaient utilisés dans certains modèles Razer, et une société au nom peu prometteur de Huano, dont les produits sont inconnus sur notre marché. Les micro-interrupteurs eux-mêmes se caractérisent par une réserve de clics (cycle de vie des clics), qui chez "Omron" a atteint la barre des 10 millions (!), ainsi que par une force d'action et de déclenchement (OF et RF). Et la fiabilité est loin d'être l'indicateur le plus important lors du choix d'une souris, car RF et OF sont responsables de la commodité de son utilisation.

Filtrons maintenant les données supplémentaires. Voyez-vous une souris de jeu avec un microswitch/switch d'Omron ? Ainsi, ils seront probablement plus fiables que les autres modèles et coûteront en conséquence. Et pour tester le rongeur en termes d'appui - comme il est agréable de cliquer sur les touches - il faut le vérifier, de préférence sur un banc d'essai dans un magasin. De plus, même si vous avez confiance à 146 % dans les micro-interrupteurs, les problèmes peuvent provenir du câble ou du capteur. Vous ne devez donc pas vous laisser guider uniquement par des noms célèbres, et avant d'acheter, il serait bon d'écouter les conseils de personnes intelligentes - et assurez-vous de lire les critiques sur le produit !

Ceci conclut la première partie de la FAQ RN. Si vous, cher lecteur, êtes plus compétent que moi sur l'une de ces questions, veuillez exprimer votre opinion dans les commentaires et conseiller les autres sur ce que je n'ai pas mentionné.