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Critique de Bloom & Rage de Lost Records : un successeur ambitieux mais inégal de Life is Strange

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Quand j'ai découvert que Don't Nod — les créateurs du premier Life is Strange — j'avais commencé à développer un nouveau jeu narratif, j'étais incroyablement enthousiaste. Même maintenant, presque 10 ans plus tard, je cherche toujours quelque chose de similaire et je finis souvent par être déçu. Le nouveau jeu promettait tout ce que nous aimions dans l'original : des personnages intrigants, un environnement mystérieux et une construction du monde profonde. Mais a-t-il vraiment tenu ses promesses ?

Lost Records: Bloom & Rage vient de Don't Nod Montréal, un studio composé de développeurs qui ont travaillé sur les deux premiers jeux Life is Strange. Cependant, il est important de noter qu'il ne s'agit pas exactement de la même équipe responsable du Life is Strange original. La branche montréalaise a été fondée en 2020, et ce projet fait office de titre de lancement.

Sous la direction de Michel Koch, aux côtés de personnalités clés comme Luc Baghadoust et Catherine Winchelli, le jeu partage un certain ADN créatif avec Life is Strange mais n'en constitue pas une continuation directe. Il s'agit plutôt d'une nouvelle propriété intellectuelle et d'un successeur spirituel. La série Life is Strange reste sous Square Enix et Deck Nine, dont le dernier opus a reçu des réactions mitigées.

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Après avoir été déçu par le dernier opus de Life is Strange, j'ai abordé Lost Records : Bloom & Rage avec un optimisme prudent. Il y a certainement des éléments ici qui plairont aux fans de l'histoire de Max et Chloé, mais certaines différences deviennent apparentes dès le début, des différences qui sont plus difficiles à ignorer.

Dans les jeux axés sur la narration, l'histoire et les personnages prennent le pas sur les mécanismes de jeu. Lorsqu'un jeu est construit autour des choix du joueur et de l'interaction entre les personnages, l'écriture et le casting doivent être suffisamment captivants pour faire vivre l'expérience. C'est là que Lost Records rencontre des difficultés.

Le plus gros problème surgit presque immédiatement : son héroïne, Swan. C’est une adolescente calme et introvertie accablée d’insécurités et d’anxiété sociale. Sur le papier, cela devrait faire d’elle un personnage principal convaincant, en particulier pour les joueurs qui se reconnaissent dans ses difficultés (comme moi). Cependant, au fur et à mesure que le jeu progresse, il devient clair que sa caractérisation manque de profondeur. Ses traits caractéristiques (embarras par rapport à son poids et comportement timide) n’évoluent jamais vraiment au-delà d’une description superficielle. En conséquence, elle ressemble plus à un personnage de fond qu’à quelqu’un qui peut porter l’histoire.

Max de Life is Strange était également réservée, mais le jeu permettait aux joueurs de façonner sa personnalité par des choix : elle pouvait réagir, dire ce qu'elle pensait et surprendre les autres. Swan, en revanche, reste largement statique. Elle n'est pas tout à fait une spectatrice passive, mais sa douceur devient rapidement lassante.

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L'un des points forts de Life is Strange est la richesse de son casting secondaire. Le parcours de Max et Chloé est complété par un large éventail de personnages qui ajoutent de la profondeur au monde. Lost Records, en revanche, semble sensiblement aride. Il n'y a pas d'environnement scolaire, peu de personnages secondaires et peu d'intrigues secondaires qui pourraient ajouter du poids émotionnel. Si la structure narrative - formulée comme les souvenirs de Swan - justifie une partie de ce vide, elle ne rend pas le monde plus engageant.

Le système de dialogue du jeu est également maladroit, manquant du flux naturel des précédents titres Don't Nod. L'interaction entre les personnages n'atteint jamais vraiment la résonance émotionnelle de Life is Strange, ce qui rend plus difficile de se sentir vraiment investi dans leurs relations.

Visuellement, Lost Records est bien conçu. Le jeu capture une version stylisée des années 1990, un environnement conçu pour exploiter la nostalgie des joueurs de la génération du millénaire. Cependant, plutôt que de donner une impression véritablement authentique, il s'appuie fortement sur des références culturelles générales (cassettes VHS, lecteurs de cassettes, musique d'époque) sans immerger complètement les joueurs dans un monde vécu. Le résultat est un environnement agréable à explorer mais finalement quelque peu idéalisé et unidimensionnel.

Tout comme l'appareil photo de Max dans Life is Strange, Lost Records offre à Swan un caméscope. La différence est que, contrairement aux moments de photographie occasionnels de Max, Swan emporte son appareil photo partout et peut l'utiliser à tout moment.

En théorie, cette mécanique ajoute une couche supplémentaire d'autonomie au joueur, lui permettant de s'exprimer à travers le point de vue du protagoniste. En pratique, cela ressemble souvent à du remplissage, encourageant les joueurs à capturer une infinité de détails, des animaux de la forêt aux affiches et aux graffitis. Bien que la possibilité de modifier ultérieurement ces enregistrements soit une bonne idée, le besoin constant de tout documenter ralentit considérablement le rythme.

Lost Records: Bloom & Rage raconte une histoire d'amitié entre adolescents, un peu comme Life is Strange. Cependant, cette fois, le public cible semble encore plus spécifique. Alors que Life is Strange avait un attrait plus large, ce jeu s'appuie davantage sur des thèmes et des dynamiques de personnages destinés à un public principalement féminin.

Bien que cela ne soit pas un défaut en soi, cela signifie que tous les joueurs ne se connecteront pas à l'histoire de la même manière. Ayant revisité Life is Strange à plusieurs reprises et trouvé son récit convaincant, j'ai trouvé que Lost Records manquait du même niveau d'engagement.

Il est difficile de juger le jeu dans son intégralité à ce stade, car la deuxième et dernière partie est prévue pour avril. Cependant, d'après ce qui est disponible jusqu'à présent, Lost Records: Bloom & Rage est une expérience bien réalisée et parfois captivante qui ne parvient pas à retrouver la magie du Life is Strange original.

Verdict

Lost Records: Bloom & Rage réunit tous les ingrédients nécessaires : un monde bien conçu, une histoire mystérieuse et un casting de personnages plutôt intéressant. Cependant, son protagoniste semble trop passif pour être vraiment engageant, et son monde, bien que visuellement attrayant, manque de profondeur nécessaire pour laisser une impression durable.

Évaluations des avis
Présentation
8
Son
8
Graphiques
8
Optimisation [PS5]
8
Récit
7
gameplay
7
Lost Records: Bloom & Rage réunit tous les ingrédients nécessaires : un monde bien conçu, une histoire mystérieuse et un casting de personnages plutôt intéressant. Cependant, son protagoniste semble trop passif pour être vraiment engageant, et son monde, bien que visuellement attrayant, manque de profondeur nécessaire pour laisser une impression durable.
Denis Koshelev
Denis Koshelev
Réviseur technique, journaliste de jeux, passionné du Web 1.0. Depuis plus de dix ans, j'écris sur la technologie.
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